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Réellement, c'est quoi l'Impact ?

helenagilton

Dernière mise à jour : 30 janv. 2023



On entend dire "il faut avoir de l'impact" mais aussi "il faut réduire son impact"... ce qui peut mélanger nos pinceaux ! Alors de quoi parlons-nous vraiment ?


D'abord il y a 1 seul mot Impact mais 2 "types" d'impacts : l'impact choisi qui va toucher nos bénéficiaires et l'impact généré que nous créons pas le seul fait de faire nos activités (depuis les émissions de CO2 de nos collaborateur.ices pour venir travailler jusqu'aux changement d'habitude des abeilles dans la région depuis que nous avons planté de nouvelles variétés de colza).

  • L'impact choisi est positif : il doit toucher nos bénéficiaires grâce à la mission sociale/environnementale de notre structure. Normalement on décide d'avoir une influence positive (en mieux) sur le cours de choses.


  • L'impact généré est plus souvent négatif : on comptabilise souvent les émissions carbone mais chaque activité engendre un nombre d'impacts négatifs multiples. Le mieux est de connaitre (et reconnaitre) ces impacts pour savoir ce qu'implique nos activités et savoir d'où on part pour faire baisser ces impacts négatifs.


C'est dans cet espace qu'intervient la mesure d'impact : Connaitre l'impact positif que l'on a réellement sur notre cible ET connaitre l'impact négatif que l'on génère ! *


Vous pouvez vous faire accompagner pour identifier ces indicateurs d'impact, leur importance, comment les mesurer mais aussi comment piloter le changement ! Augmenter l'impact positif et réduire l'impact négatif demande un pilotage au quotidien et ce n'est pas évident de le mettre en place depuis l'intérieur, faute de temps ou de compétences en interne.


L'impact positif choisi


L’Impact positif est notre dieu à toustes dans l' Economie Sociale et Solidaire : ) En effet ce secteur tire sa particularité du fait qu'il a un driver principal : l'Impact positif. Pas le profit, pas la notoriété, pas la beauté,... avoir de l'IMPACT positif. Changer les choses en mieux.


Une entreprise classique met le profit au coeur de son projet, les organisations de l'ESS mettent leur mission sociale ou sociétale au coeur de leur projet. Cette mission est découpée en plusieurs activités (ex : un centre social qui donne des cours d'informatique mais aussi des ateliers d'aide à la parentalité ainsi que des cours de français). Chaque activité peut avoir une cible précise appelée des "bénéficiaires".


Lorsque l'activité est réalisé avec/pour les bénéficiaires, cela doit donner l'impact positif souhaité (ex : les adherent.es du centre social sont plus actif.ves dans la vie du quartier et plus à l'aise pour prendre des initiatives professionnelles grâce à leur meilleur aisance en informatique et/ou en français,...).




Comment savoir si on a vraiment de l'impact ?


Nous savons ce que l'on fait au quotidien pour servir notre mission mais comment on calcule la réussite des objectifs d'une structure de l'ESS ? Pour une entreprise classique, les objectifs sont plus facilement quantifiables car on parle de chiffres, de bénéfices... mais comment calculer l'impact positif réel que l'on a sur des humains ou la biodiversité ?

On peut mélanger et se tromper entre la satisfaction, le taux de remplissage, la qualité des échanges, les changements d'habitudes, ... mais ce sont bcp d'indicateurs réels mais pas précis, ils sont pas de réels indices d'un impact positif ciblé (ex : on peut être content d'avoir rempli plusieurs ateliers de cours d'informatiques or nous n'avons pas calculé ou fait de sondage pour savoir si cela avait permit aux participant.es de passer à l'action, on est resté sur un indicateur de surface qui ne nous permet pas de dire si nous avons eu l'impact souhaité).


En réalité notre projet est précis mais notre influence réelle l'est moins. Il faut donc régulièrement surveiller, piloter et mesurer pour vérifier notre cap....


Alors on met en place des outils de mesure, on choisi des indicateurs, ... En 2017, 41,3% des acteurs de l’ESS déclaraient mener des démarches d’évaluation de leur impact social et 27,5% envisageaient d’en mettre en place dans un futur proche d’après le baromètre de la mesure d’impact social de KPMG.** Cela s'est développé car le secteur se cadre, se formalise, s'organise pour plus d'efficacité mais aussi parce que les partenaires et investisseurs ont besoin de connaitre le bénéfice réel de nos activités pour nous soutenir.


Je me suis formée à la mesure d'impact via les Objectifs de Développement Durable de l'ONU et je trouve cet outil très interessant pour cette double mesure d'impacts positifs et négatifs lorsque l'on ne sait pas par quel bout prendre la chose. Tout mesurer ? Quoi choisir ? Se baser sur les ODD permet de poser 17 capteurs internationaux à évaluer. Cela aide à piloter l'augmentation des impacts positifs et baisser les impacts négatifs, ce qui est nécessaire pour nos organisations.


*un autre article sur la mesure d'impact viendra bientôt !

**https://www.lelabo-ess.org/mesurer-son-impact-un-atout-pour-les-acteurs-de-l-ess


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